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Ozone : le Congo mise sur l’engagement citoyen pour un ciel protégé

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À la veille de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, célébrée le 16 septembre, les autorités congolaises lancent un appel pressant à la mobilisation de tous. La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, rappelle que le succès du Protocole de Montréal dépend « au-delà de son aspect symbolique, [d’un] appel pressant à l'engagement, à la vigilance et, prioritairement, à la mise en place d’actions ».



Selon les projections scientifiques, « la couche d'ozone devrait se rétablir complètement » d’ici 2065. Ce répit, obtenu grâce à l’élimination progressive des chlorofluorocarbones (CFC) décidée en 1987, est « un immense soulagement pour la communauté internationale », souligne la ministre. Chaque année depuis vingt ans, les mesures prises au niveau mondial permettent une lente régénérescence de ce bouclier atmosphérique vital.



Pour maintenir cet élan, Brazzaville annonce l’interdiction de la commercialisation des gaz réfrigérants de type R22 et de leurs mélanges d’ici 2030. En attendant, le gouvernement invite la population à « éviter l'usage des produits comme les aérosols, les CFC et les halons, les pesticides et les produits de traitement du bois contenant du bromure de méthyl ». Les équipements électroménagers devraient privilégier des réfrigérants naturels ou hydrocarburés.



Le chlorodifluorométhane (R22) reste toxique et asphyxiant, tandis que les aérosols carbonés sont classés cancérogènes. Le halon « provoque actuellement 20 % de la destruction de la couche d’ozone à travers le monde », rappellent des chercheurs australiens. Quant au bromure de méthyle, ses vapeurs « sont extrêmement toxiques » et peuvent causer des lésions pulmonaires sévères.



Pour Arlette Soudan-Nonault, la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone n’est pas qu’un rituel : elle marque la nécessité d’« actions humaines » continues. Le Congo réaffirme ainsi sa détermination à bâtir un modèle de développement durable, convaincu que le rétablissement de l’ozone n’est pas seulement une réussite scientifique, mais un chantier collectif qui exige une vigilance de tous les instants.





Léna Keïra

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