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À l’approche de la COP 30, le Congo réaffirme son engagement pour un développement durable responsable

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Les enjeux environnementaux ont de nouveau occupé une place centrale dans le débat public, le 28 octobre à Brazzaville, à l’occasion de la « Quinzaine du gouvernement ». Face à la presse, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a dressé un état des lieux des actions entreprises par le Congo en matière de lutte contre les changements climatiques, à quelques semaines de la COP 30 prévue du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil.


Plutôt qu’une simple présentation institutionnelle, la ministre a tenu à mettre en lumière la vision globale du pays : bâtir une économie respectueuse de la nature, capable d’assurer la croissance tout en préservant les ressources naturelles. À cet effet, elle a rappelé plusieurs chantiers prioritaires, notamment la valorisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, le financement de la transition énergétique ainsi que la réhabilitation du lac Tchipounga et de la biosphère de Dimonika, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.


Ces sujets ont nourri un dialogue nourri avec les journalistes, dans une séance coanimée par le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, également porte-parole du gouvernement, qui s’est exprimé sur d’autres thématiques d’actualité nationale, dont l’opération menée contre les « bébés noirs » et la question de la redevance audiovisuelle.


Pour Arlette Soudan-Nonault, l’action environnementale du Congo franchit une nouvelle étape avec la création de l’Agence nationale de l’environnement, chargée d’assurer le suivi des politiques publiques et la modernisation du secteur. La révision de la loi de 1991, désormais adaptée aux réalités écologiques actuelles, vient renforcer ce cadre de gouvernance.


Selon la ministre, ces efforts traduisent la volonté du gouvernement de faire de la durabilité un pilier du développement national. Elle a également interpellé les citoyens sur leur rôle dans cette démarche collective « Nul n’est à l’abri du changement climatique », a-t-elle insisté, invitant chacun à adopter des comportements éco-responsables au quotidien.


Ainsi, à la veille du sommet mondial de Belém, le Congo veut se présenter non seulement comme un acteur engagé, mais aussi comme une voix porteuse d’un modèle africain de transition écologique, fondé sur la solidarité, la préservation du Bassin du Congo et la responsabilité partagée.





Léna Keïra

 
 
 

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