BRASCO face à la crise : entre survie économique et pari sur l’avenir
- Excelsior INFO
- il y a 21 heures
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La Brasserie du Congo (BRASCO) traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire. Confrontée à une baisse continue de ses ventes et à une concurrence accrue, l’entreprise a décidé d’engager une restructuration profonde de ses effectifs.
Depuis plusieurs années, les chiffres sont en recul. Les ventes ont chuté de près de moitié, alors que le nombre d’employés, lui, est resté inchangé. Pour la direction, il n’était plus possible de maintenir ce modèle sans risquer la viabilité de l’entreprise.
« Nous devons affronter ces difficultés avec lucidité et courage », indique le Directeur Général dans un communiqué rendu public cette semaine.
La décision est claire : revoir l’organisation interne, réduire les charges et préparer le terrain pour un redémarrage plus solide. Les deux sites de production, à Brazzaville et à Pointe-Noire, seront néanmoins conservés, signe d’un engagement à maintenir la présence nationale de BRASCO.

Le secteur brassicole congolais connaît un ralentissement sans précédent. L’érosion du pouvoir d’achat, la hausse des coûts de production et la montée de nouveaux concurrents ont mis à mal les marges des acteurs historiques.
BRASCO, longtemps leader sur le marché local, fait face aujourd’hui à un environnement plus complexe, où chaque décision pèse sur l’avenir.
Si la direction n’a pas encore précisé le nombre de postes supprimés, elle affirme vouloir agir dans le respect du dialogue social. Les discussions avec les représentants du personnel se poursuivent pour limiter l’impact de la mesure.
Malgré la conjoncture difficile, BRASCO entend miser sur la résilience et la cohésion de ses équipes. « Ensemble, nous pouvons redonner à notre entreprise la place qu’elle mérite », conclut le communiqué.
Dans un contexte économique incertain, la restructuration de BRASCO apparaît comme un pari risqué, mais peut-être nécessaire pour relancer une marque qui fait partie du patrimoine industriel congolais.
Léna Keïra
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