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À Brazzaville, le Sénat donne son feu vert à un appui financier stratégique de la Banque mondiale


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Le 25 juin 2025, à Brazzaville, les membres du Sénat ont entériné un projet de loi portant ratification d’un contrat de financement conclu entre le Congo et la Banque mondiale. Ce texte porte sur un troisième appui budgétaire destiné à accompagner les politiques de développement en matière de gestion budgétaire et de croissance inclusive.


La séance plénière, dirigée par le président de la chambre haute, Pierre Ngolo, s’est tenue en présence du ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka. Le projet approuvé s’inscrit dans une dynamique d’amélioration des équilibres macroéconomiques et vise à "assurer la croissance durable inclusive", selon les termes défendus par l’exécutif.


Ce partenariat stratégique repose sur deux axes majeurs. D’une part, l’optimisation des recettes publiques et la gestion efficace des finances de l’État. Ce pilier regroupe quatre volets essentiels. D’autre part, un second pilier, articulé autour de cinq composantes, se concentre sur les mécanismes destinés à favoriser une croissance économique équitable et soutenue.


L’enveloppe financière engagée s’élève à 70,6 millions d’euros, équivalant à 46,3 milliards de francs CFA. Elle est mobilisée via deux guichets de la Banque mondiale : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (AID). À ce titre, "le gouvernement s’est engagé à la mise en œuvre des réformes issues du cadre du programme de politique de la Banque mondiale".


Ce soutien vient prolonger les efforts engagés entre 2022 et 2023, au cours desquels le Congo a pu bénéficier d’appuis similaires, liés à la réalisation de réformes jugées prioritaires. Les deux premières phases du programme ont notamment permis des avancées concrètes dans plusieurs domaines de la gestion publique.


Cependant, la concrétisation de certaines réformes structurelles déjà amorcées reste tributaire de ressources complémentaires et d’un délai d’implémentation plus étendu. En ce sens, "d’autres réformes dont certaines déjà engagées nécessitent plus de temps et de moyens, pour parvenir à leur implémentation".


Par ailleurs, la séance plénière du 25 juin a également permis l’adoption du compte rendu de la précédente réunion tenue le samedi 7 juin 2025.





Léna Keïra

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