Tensions régionales après la frappe israélienne à Doha : Rabat appelle au respect des souverainetés
- Excelsior INFO
- 12 sept.
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Une frappe aérienne israélienne à Doha, capitale du Qatar, a ravivé mardi les inquiétudes au Moyen-Orient. L’attaque, qui visait des responsables du Hamas, a provoqué de violentes détonations et d’épaisses colonnes de fumée, au moment même où la communauté internationale tentait de relancer les discussions de cessez-le-feu à Gaza.
Cet épisode a rapidement déclenché une vague de réactions diplomatiques. Parmi les premières capitales à se manifester, Rabat a dénoncé une « violation grave de la souveraineté d’un État frère ». Dans un message publié sur X, le ministère marocain des Affaires étrangères a fustigé une « agression odieuse » et réaffirmé sa solidarité « pleine et entière » avec Doha.
Pour le Maroc, cette attaque ne concerne pas seulement le Qatar, mais représente une atteinte au principe fondamental de non-ingérence, pierre angulaire du droit international. Plusieurs analystes y voient un signal inquiétant pour la stabilité du Golfe, déjà fragilisé par la guerre à Gaza.

Côté Hamas, le haut responsable Suhail al-Hindi a confirmé que l’état-major du mouvement avait échappé à ce qu’il décrit comme une « tentative d’assassinat ». Il a néanmoins annoncé la mort d’Hammam al-Hayya, fils du dirigeant Khalil al-Hayya, ainsi que celle de son directeur de cabinet, Jihad Lubad.
En repositionnant le débat sur le terrain du droit international, Rabat semble vouloir rappeler que toute escalade dans la région menace l’équilibre déjà précaire du Moyen-Orient, bien au-delà du conflit israélo-palestinien.
Léna Keïra




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