Présidentielle 2026 : Alexis Bongo, le journaliste de DRTV, entre dans la course

Neuf ans après une première tentative avortée, le journaliste Alexis Bongo a officialisé sa candidature à la présidentielle de mars 2026. L’annonce a été faite le 16 mars 2026, lors d’une conférence de presse au centre culturel Zola, à Moungali, dans le 4ᵉ arrondissement de Brazzaville.

Âgé de 56 ans et connu du grand public comme présentateur de l’émission Homéosthasie sur DRTV, Alexis Bongo veut incarner une alternative à travers son projet de société intitulé « Le Congo nouveau ». Selon lui, le pays est « à la recherche de son 7e président » et se trouve « une fois de plus à la croisée des chemins de son destin ».

Déjà candidat déclaré en 2016, Alexis Bongo n’avait pas pu aller jusqu’au bout. Aujourd’hui, il explique revenir « après mûre réflexion, durant neuf longues et bouleversantes années » pour tenter sa chance. Cette fois, il affirme être prêt à surmonter les obstacles financiers et politiques.

« Personne n'a jamais dit qu’Alexis Bongo s'était arrêté dans sa première course en 2016 à cause des 25 millions FCFA. Non ! Nous avons le peuple avec nous, le peuple est le plus fort et plus riche que 25 millions FCFA. (…) Soyez rassuré que nous irons jusqu'au bout », a-t-il martelé.

Candidat indépendant et panafricaniste revendiqué, Alexis Bongo place la jeunesse au cœur de sa stratégie. « Nous faisons partie de cette jeunesse éveillée du Congo et nous comptons sur cette jeunesse pour que, la main dans la main, nous émaillions les 15 départements de notre pays et que nous puissions, dans un effet de pédagogie, ouvrir les yeux des Congolais sur notre vision ‘Le Congo nouveau’ », a-t-il déclaré.

La prochaine étape pour le journaliste-candidat sera le versement de la caution fixée à 25 millions FCFA, condition sine qua non pour figurer parmi les prétendants au scrutin présidentiel. Convaincu que « le peuple est plus fort et plus riche que 25 millions FCFA », Alexis Bongo affirme que cette fois-ci, son aventure ira jusqu’à son terme.

Léna Keïra