Ouverture de l’Assemblée nationale aux investisseurs étrangers pour diversifier l’économie.

Le 5 novembre à Brazzaville, une réunion de travail a été organisée par le bureau de l’Assemblée nationale avec un groupe d’hommes d’affaires étrangers, qui sont venus présenter leurs opportunités d'investissement au Congo.

Au cours d'une séance de travail dirigée par le premier secrétaire de l’Assemblée nationale, Fernand Sabaye, des investisseurs de diverses nationalités, y compris des Turcs, des Tunisiens, des Ivoiriens, des Sénégalais, des Camerounais et des Congolais, ont dialogué avec les députés. Ces entrepreneurs aspirent à élargir leurs activités dans des secteurs variés tels que le transport, les hydrocarbures, la finance, l'agro-industrie et les télécommunications.

L'une des figures majeures de cette rencontre était Issakha Mody Ndiaye, directeur associé de High Quality Builders (Hiquab), un groupe impliqué dans des projets d’infrastructures et de santé. Mody Ndiaye a exprimé sa gratitude envers le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, pour l’opportunité d’introduction au Congo, et a souligné que le groupe était particulièrement engagé dans la fourniture d’énergie, un secteur crucial au Congo, où les problèmes d'approvisionnement sont notoires. Selon lui, Hiquab travaille également sur des projets de défense, ce qui témoigne de l’intérêt du groupe pour le soutien aux secteurs stratégiques du pays.

S’adressant à la presse à la fin de la rencontre, Mody Ndiaye a insisté sur l'importance de l’Assemblée nationale en tant que vecteur de changement. « C’est la représentation nationale, le peuple congolais y est représenté à ce niveau, c’est l’entité à mieux connaître tous les problèmes et comment aider à les résoudre », a-t-il précisé. Le directeur associé a ajouté que les échanges fructueux permettront désormais à ses partenaires d’aborder l’exécutif pour finaliser des projets concrets.

En conclusion, Issakha Mody Ndiaye a fait part de sa satisfaction quant aux informations obtenues lors de la rencontre et a exprimé son optimisme quant à leur transformation en projets tangibles. « Nous sortons de cette rencontre en ayant emmagasiné beaucoup d’informations qui nous serviront maintenant à rencontrer l’exécutif et à essayer de transformer toutes les informations sorties de nos fructueuses discussions en des projets susceptibles de contribuer au développement du Congo », a-t-il finalisé.

Cette séance de travail s'inscrit dans un contexte où le Congo cherche à renforcer sa coopération avec des investisseurs étrangers pour dynamiser ses secteurs stratégiques et stimuler une croissance durable, tout en répondant aux défis énergétiques et infrastructurels du pays.

Léna Keïra