L’UPADS affûte ses stratégies en vue de son prochain Congrès et de la présidentielle de 2026

Depuis le 20 juin 2025, l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), parti fondé par le professeur Pascal Lissouba, tient la 3ᵉ plénière de sa Commission préparatoire du Congrès. Cette rencontre majeure marque une étape cruciale pour cette formation politique de l’opposition, qui nourrit l’ambition de revenir au pouvoir après l’avoir perdu en 1997.

Sous la direction du camarade Adam Boussou Diambou, président de la commission préparatoire, les membres du Parti se réunissent pour poser les jalons de leur avenir politique. La plénière s’inscrit dans une dynamique de relance et de rénovation des structures du Parti, à l’approche du Congrès national prévu en novembre 2025. Ce congrès devrait aboutir à la réorganisation de la direction du Parti et, possiblement, à la désignation d’un candidat pour l’élection présidentielle de 2026.

Dès l’ouverture des travaux, Adam Boussou Diambou a salué l’engagement des militants « Je ne doute pas un seul instant de votre capacité à poursuivre ce travail d’analyse intellectuelle pointue, sur les sujets en débat au cours de cette plénière. Notre ordre du jour qui comporte des sujets on ne peut plus importants, tels que : l’adoption et les statuts du règlement intérieur du Parti ; le projet de société de l’UPADS ; les modalités d’organisation des congrès départementaux. »

Les participants ont adopté le programme du Parti, structuré autour de plusieurs sous-commissions, éducation, santé et affaires sociales, économie, politique et aménagement urbain. Les textes fondamentaux du Parti, notamment les statuts et le règlement intérieur, ont également été soumis à examen et approbation. En parallèle, les modalités d’organisation des congrès départementaux ont été discutées, tout comme la participation du Parti à la présidentielle de 2026.

Dans son intervention, Boussou Diambou a insisté sur la nécessité d’adapter le Parti à son époque « Nous avons le devoir d’arrimer notre Parti à la modernité. De l’engager dans une vision dynamique de gestion et de pratique politique efficiente, assise sur les textes juridiques pertinents, dans la vie humaine, végétale, sociale et même minérale, tout est mouvement et changement. Pour le cas de l’UPADS, ces changements doivent être qualitatif et positif. Les engagements que nous devons apporter, doivent concourir au renforcement des capacités de notre Parti, dans le but de mettre un terme au désordre, à la sclérose de notre exercice politique. »

Il a également évoqué l’importance de préserver l’héritage idéologique de Pascal Lissouba tout en innovant « De même, notre projet de société, contenu dans le programme du Parti, doit être innovant, tout en gardant la crème de celui du Président – fondateur et notre guide, le professeur Pascal Lissouba. Ce programme, qui est une approche macroéconomique doit servir de fondement dans les débats républicains, de nos élus locaux et nationaux et même de nos militants aguerris. »

En attendant la tenue de la 4ᵉ plénière du Conseil national, chargée de convoquer le Congrès, l’UPADS poursuit sa mue sous la direction de son Premier Secrétaire, Pascal Tsaty Mabiala, avec pour horizon la reconquête du pouvoir et la refondation de son action politique.

Léna Keïra