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Investiture de Donald Trump : une vision radicale pour l'Amérique

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Le 20 janvier 2025, Donald Trump a été investi en tant que 47e président des États-Unis, inaugurant son mandat par un discours marquant, où il a esquissé des décisions controversées et des projets ambitieux. Le ton, fermement ancré dans une rhétorique nationaliste, a révélé les grandes lignes de sa présidence.



Une frontière blindée et des expulsions massives


La question migratoire, pierre angulaire de sa campagne, a été au cœur de son discours. Trump a annoncé qu’il déclarerait un état d’urgence national pour stopper l’immigration illégale, promettant l’expulsion « de millions de criminels étrangers ». Il a aussi réaffirmé sa volonté de renforcer les mesures de sécurité à la frontière sud et d'envoyer des troupes pour contrer ce qu'il considère comme une « invasion ».



Énergie et environnement : retour aux énergies fossiles


La politique énergétique de Trump s’annonce également radicale. Il a déclaré vouloir mettre fin au Green New Deal de son prédécesseur, Joe Biden, et relancer l’exploitation des ressources fossiles américaines. Promettant une « Amérique de nouveau manufacturière », il a mis en avant une augmentation significative de la production de pétrole et de gaz, qualifiant les États-Unis de plus grande réserve d’énergie au monde. Trump a également annoncé la levée des restrictions sur l’exploitation des gisements en mer, héritées de l’administration Biden.



Révision des droits des genres et identité sexuelle


Une autre mesure phare de son mandat sera la révision des politiques relatives aux genres. Trump a affirmé qu’il ne reconnaîtrait officiellement que deux genres : homme et femme, définis par les gamètes. Cette déclaration s’accompagnerait de décrets visant à limiter les droits des personnes transgenres, y compris la suppression des aides fédérales pour ce groupe.



Protectionnisme économique : les « Trumponomics »


Le commerce extérieur n’a pas été oublié, avec des promesses de révision des accords commerciaux et de mise en place de droits de douane pour protéger l’industrie américaine. Trump a assuré qu'il placerait l'Amérique au centre de sa politique fiscale et commerciale, mettant fin à une dépendance vis-à-vis des autres nations.



Révision de l'histoire et ambitions spatiales


Sur un ton plus symbolique, Trump a annoncé des réformes sur la géographie et les relations internationales. Il a proposé de rebaptiser le golfe du Mexique en « golfe de l’Amérique », une décision qui fait déjà débat. Sur la scène internationale, il a évoqué la reprise du contrôle du canal de Panama, une idée qu’il avait déjà lancée précédemment. Enfin, en matière d'exploration spatiale, Trump a fixé comme objectif de placer un drapeau américain sur Mars, soulignant les ambitions de l'Amérique dans le domaine spatial, en collaboration avec son ami Elon Musk, désormais ministre d'État.



Ce discours de l’investiture, à la fois populiste et radical, a planté le décor d’un mandat qui s’annonce aussi clivant qu’ambitieux. Donald Trump a d’ores et déjà amorcé la mise en place de sa vision d'une Amérique isolée, puissante et déterminée.






Léna Keïra

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