Gaza sous le feu : la ville frappée par une offensive israélienne massive

La bande de Gaza vit une nouvelle nuit de terreur. Les frappes israéliennes se sont intensifiées dès lundi soir, marquant le début de ce qu’Israël appelle la « phase principale » de son offensive. Selon le ministre de la Défense Israël Katz, l’objectif est de frapper les « infrastructures terroristes » et de créer les conditions pour la libération des otages détenus par le Hamas.

Pour les habitants, la réalité est brutale. Ahmed Ghazal, 25 ans, décrit l’instant où les explosions ont secoué son quartier : « Trois maisons de notre bloc ont été rasées. On entend encore les cris des personnes coincées sous les débris. » La Défense civile rapporte que les bombardements se poursuivent intensément, avec des dizaines de morts et de blessés, tandis que les secours peinent à accéder aux zones touchées.

La visite du secrétaire d’État américain Marco Rubio à Jérusalem intervient dans ce contexte de violence accrue. Selon lui, le Hamas dispose d’une « très courte fenêtre » pour accepter un cessez-le-feu, et le temps pour négocier un accord humanitaire se compte désormais en jours, voire en semaines. Rubio a également réaffirmé le « soutien indéfectible » des États-Unis à Israël.

Au-delà des chiffres militaires, c’est une population entière qui subit le choc. L’accès à l’aide humanitaire reste limité : des tonnes de nourriture et de médicaments attendent aux points d’entrée, alors que l’eau, l’électricité et les soins médicaux deviennent de plus en plus rares. Les habitants décrivent une vie quotidienne suspendue à chaque explosion, entre peur et désespoir.

Léna Keïra